vue depuis la fenêtre de la cuisine de notre maison de vacances, vers 20h...
Je l'avais senti monter dans les derniers jours de nos vacances. De plus en plus, mon coeur se serrait à la vue des alentours, des premières étoiles du soir, du bleu pur du ciel du matin, ou de la grande table dressée ... l'appréhension du retour, de la rentrée... comme une forme de nostalgie avant même d'avoir quitté ce paradis...et en effet aujourd'hui j'ai du mal à surfer sur la vague des vacances...
Le couvercle de nuages gris sur Bruxelles, la manque de lumière, la maison qui me paraît si petite et bordélique après tous ces grands espaces... la buanderie qui ressemble à un champ de bataille (les sacs des camps de G. et R. avaient été laissés "en l'état" à notre départ)... la crainte de manquer d'énergie pour faire face, s'occuper des enfants/des repas/ des lessives/ réfléchir aux futurs travaux, le boulot qui reprend après demain, "faire ce qu'il faut"... tout ceci me rend inutilement stressée et agressive avec ceux qui m'entourent...
(l'homme l'a bien compris et a emmené la bande faire un tour... merci à lui...)
Allez... un grand soupir... prendre un peu soin de soi, bain moussant et bon bouquin, maybe?
puis j'essaierai de donner un p'tit coup de collier pour ranger un peu la maison et la rendre plus accueillante...
et vous, vous survivez comment au retour de vacances?
19 commentaires:
En mangeant de la comfort food ou d'holiday food selon le temps, en rangeant toute la maison (rangement par le vide le bonheur de remplir des sacs poubelles !) et en allant me promener et courir dehors le plus possible !
Courage !
Pas de vacances ici donc pas de retour mais le mauvais temps donne deux diablotins qui retourne la maison chaque jour et qui épuise leur maman le résultat est comme toi manque d'énergie pour faire face au champ de bataille qu'est devenue ma maison alors bon courage
un bon bain c'est bien, et ne pas oublier de faire partir stress et agressivité avec l'eau et la mousse ! une bise bleue, le bleu qui est joyeux, hein ! pas l'autre !
Bin j'en suis à lire "Guérir le stress..." de David Servan-Schreiber, parce que je ne sais plus non plus très bien comment gérer... Je ne sais pas si je vais mettre ses conseils en application (ils sont plus ou moins faciles à mettre en oeuvre) mais au moins j'aurai des pistes (pour les plus simples : faire du sport - hum- manger des omega 3, aimer des gens, se réveiller avec une lampe simulatrice d'aube).
Gros coup de cafard depuis que je suis rentrée de Berlin et ce n'était pourtant que 5 jours...
Oh je connais cette sensation qui pique la gorge... j'espère que ça te passera vite, avec de nouveaux beaux moments à attendre!
Bon courage!
Tes paysages de vacances (c'est où ce paradis?) font rêver certes, mais tes photos de ville et de votre campagne proche sont aussi si souvent magnifiques. Tu as l’œil pour voir les belles choses, ça va certainement t'aider...
Je te dirai ça dans 15 jours ;o) Courage!
Comme je te comprends..
Le temps est suspendu pendant les vacances, le temps est conjugué au présent tout simplement..
Je reprends le boulot demain moi aussi et te lire allège un peu la masse nuageuse qui s'incruste là-haut depuis quelques jours..
Belle semaine à toi
Céline (une visiteuse régulière et souvent anonyme et toujours sans blog)
Pour le bain moussant et le livre, c'est une blague hein ? Parce que mi aussi je suis rentrée de vacances hier soir et 10 fois je me suis accroupie devant la machine à laver pour la remplir puis la vider. J'ai scruté souvent le ciel de Bxl avant de sortir puis de rentrer le linge... J'ai égaré dans le sèche-linge mon nouveau petit top hyper fragile au milieu des serviettes et autres culottes... J'ai soupiré devant la table du petit déjeuner que la petite famille avait désertée le temps que j'allaite la petite dernière... Resoupir quand je m'aperçois que le lave-vaisselle est toujours rempli (propre heureusement)... Re gros soupir quand il faut concocter un repas convenable pour 5 avec le contenu du frigo un jour férié... et puis énorme soupir quand il faut recommencer le soir et se dire que demain il faudra affronter le supermarché avec les 4 enfants avant ou après avoir trié le linge (et en tout cas avant ou après s'être aperçue que les bacs à linge avaient de nouveau fait des petits pendant la nuit)...
Absolument: ranger, vider, vider, vider. Ça fait un bien fou. C'était oú ces vacances? on y vivrait! c'est magnifique!
Aussi un pincement au cœur, ces vacances, c'étaient aussi des pages qui se tournent... Hauts les cœurs ! Une fois le rythme retrouvé, les choses seront plus douces...
allez, le soleil arrive... moi j'ai la pêche en ce retour de vacances, sans doute l'impatience que la petite tribu soit à nouveau réunie tout à l'heure! courage... j'espère que ça va mieux
Je "survis" en imaginant les prochaines vacances et regardant les photos de celles qui viennent de s'achever...
joker !!! sinon j'ai eu une formidable idée : aller voir Melancholia.
Hmm, j'en ai eu de meilleures
Profiter de tout ce qui nous entoure, savourer le confort de nos maisons douillettes, savoir que les vacances sont si belles parce que justement ce sont des vacances et qu'elles sont éphémères, retrouver ce qui nous est cher et ceux qui nous sont chers, respirer l'odeur du linge propre quand il sèche (même s'il y en a des monceaux...), faire cuire un cake pour parfumer la cuisine, acheter des fleurs et faire une liste de tout ce qu'on aimerait faire les jours qui viennent, surtout avec le beau temps qui s'annonce! Bon courage!
Bizarrement, moi le retour des vacances, trop courtes, ça m'a un peu motivée à ranger à fond, faire du tri, organiser et faire des choses qui attendaient depuis longtemps, peut-être par conscience que de toute façon, il allait falloir vivre au mieux ce retour, pour reprendre à la rentrée sans le passif qui me pèse au quotidien et que je n'ai jamais le temps de liquider..
assez pareillement.... les valises, les lessives, les courses d'école... et je n'en ai que 2 pas 4!
je vois que ça va mieux,... bises*
ben justement, j'ai du mal à suirvivre au retour des vacances alors je fais comme si on y était encore, comme si le boulot n'étais qu'une parenthèse au milieu de journées enchantées. Je sais que ce n'est pas vraiment la solution, mais j'essaie.
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