Tout d'abord mille mercis pour vos petits messages soutenants et si touchants... Tout s'est bien passé pour Félix à la crèche... les puéricultrices craquent déjà pour sa petite tête chauve et souriante... :-)
et moi, bon... j'ai assuré comme j'ai pu avec mes étudiants... avec eux la suite c'est après Pâques !
C'était moins la "vraie" reprise qu'un galop d'essai, le vrai de vrai retour au boulot c'est dans quinze jours pile...
Alors maintenant, préparation du week-end de Pâques... en famille, à la campagne, à W. ... dans la maison de mon oncle, l'ancienne école d'un tout petit village, où j'ai tant de souvenirs (mes étés d'enfant, mes blocus d'étudiante, les fêtes de famille, la maison envahie de foulards scouts, ... et puis tous les souvenirs avec chacun de mes enfants, de la petite promenade sur gambettes hésitantes pour aller voir les vaches aux premiers kilomètres sur les petits vélos... et sauter dans les flaques... et les Monopoly en famille... et le feu dans le jardin...
Bref. Sinon j'y passe la journée, hein).
Départ prévu demain en sortant de l'école (même mon homme sort à 16h du boulot, yes!), jusque lundi soir, et chasse aux oeufs lundi avec les cousins... Je me réjouis.
Sauf que... Gilles, mon grand mon super Gilles, a un tournoi de foot, dimanche et lundi, à Bruxelles. Depuis trois ans qu'il joue dans l'équipe, c'est la première fois qu'il est convoqué au tournoi de Pâques.
Il VEUT y aller. Il est prêt à rentrer seul en train, à se rendre avec son copain à son tournoi, à aller dormir chez sa Mamy pour pouvoir y aller.
Prêt à renoncer à la moitié du week-end et à la chasse aux oeufs...
Et je lui fais confiance.
Et donc je crois qu'on doit dire oui, je crois qu'on va dire oui...
Mais pas sans un pincement au coeur...
Je savais, bien sûr, que ça
allait arriver. Je savais qu'en grandissant il faudrait leur laisser de plus en plus de "mou", d'autonomie et de liberté... que les moments en famille rétréciraient au profit des moments entre copains...
Une famille comme un nid ouvert sur le ciel, où on se pose et d'où on peut s'envoler, pour mieux revenir...
mais je ne pensais pas que ce serait
si vite...
Tout ceci me laisse rêveuse quant aux formes futures des moments en famille, ou des vacances. Dans trois, cinq ou dix ans? On devra faire preuve de souplesse, et d'imagination, je crois.
Projet de Pâques 2009 à W., fabriquer et faire voler une montgolfière...