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16 mars 2012

Jeu de printemps


 Le plaisir de mettre ses bottes. De retrouver notre mouchoir-de-poche-de-jardin. De découvrir l'eau chaude - tiède - froide des trois seaux. De remplir et de verser, d'arroser les plantes, et de boire au passage bien sûr... !
Félix expérimente... Rien à faire, mon Bébé, mon p'tit dernier grandit ! Trop vite, oui... mais c'est drôlement chouette quand même de le voir pousser :-)
Bon week-end !

21 janvier 2012

T'étais où ?

A la manière de Madame Chez Lulu, après une semaine chargée...
J'étais là, pas très loin... Sur mon vélo dans le vent et la pluie. En pleine course-relais avec l'homme de la maison, réunions le soir pour moi lundi, mardi, jeudi, pour lui mercredi et vendredi :-( Dans des salles d'attente, chez le médecin puis au service radiologie avec Gilles pour une radio de la clavicule (crainte qu'elle soit fissurée après une chute le week-end dernier, mais heureusement rien de grave pour finir, ouf). La tête dans le frigo à chercher des idées de menus sympas et vite prêts. Au boulot, à expliquer à deux petites soeurs, de 7 et 8 ans, que leur maman dort dans la rue, après avoir connu tant de drames et de galères, et pour finir perdu son logement : leurs larmes qui coulent alors qu'elles regardent la nuit qui tombe et la pluie qui bat les carreaux, le coup de fil passé avec les enfants à cette maman, sa voix à elle qui s'étrangle quand sa fille lui demande, la voix pleine de sanglots "mais tu dors où?"... et sa réponse "je ne dors plus, je ne dors pas"... l'impuissance qui déchire et le coeur qui explose... J'étais à tenter, là-bas, de rayer des lignes sur la liste des choses à faire (mais la liste s'allonge au fur et à mesure...) J'étais dans le divan avec Félix sur mes genoux à lui lire Popi ou Mimi. Larmes aux yeux, à 21h sur les rails du métro (!) pour récupérer papiers d'identité et cartes de sécurité sociale de toute la famille - faudra que je vous raconte ça à l'occasion. Et quelques minutes plus tard, dans le métro suivant, avec un sourire banane, après une course poursuite improbable de deux étudiants qui m'ont rendu l'autre moitié de mes papiers que je croyais perdue à jamais. J'étais au téléphone à organiser la participation de mes deux grands à la prochaine Zinneke Parade, chouette ! Avec Romane à découper et bricoler les cartons d'invitation à son anniversaire. J'étais, en coup de vent, dans les magasins en soldes, à essayer "d'être raisonnable", c'est à dire à la fois de ne plus rien acheter pour Romane dont les tiroirs débordent (mais les tentations sont quand même drôlement plus grandes pour une fille, c'est pas votre avis?), ni de loucher sur la nouvelle collection...  J'étais au supermarché avec Félix poussant son ours dans sa mini-poussette, comme un rayon de soleil décrochant des sourires fiers et irrésistibles à tous les clients croisés. J'étais à la sortie de l'école pour récupérer Romane et une de ses copines chéries -la nièce de Miss Belgique, excusez du peu ;-)- qui venait dormir pour la première fois à la maison. Dans les rayons de la bouquinerie à la recherche d'Anna Karénine, que j'ai très envie de lire après avoir écouté ça sur ses conseils. La tête levée à scruter le ciel en espérant une éclaircie. A rêver à l'été, à l'Italie : on retournera une semaine à la rivière, yes! J'étais là, samedi matin à 6h45, à prendre un premier café à la table de la cuisine, après un réveil matinal de Monsieur F.
Ah, que le week-end soit doux... !

15 septembre 2011

Madame Pol

Sans doute elle existe au coin de chaque école, cette boulangerie... ou cette épicerie... qui vend aussi sandwiches et sucreries aux écoliers.

Là où on va chercher un peu de réconfort après une après-midi trop longue à la garderie, ou une petite récompense sucrée pour une très bonne note. Là où les enfants vont dépenser, les yeux brillants de fierté, les premières piécettes jaunes de leur "argent de poche". Là où on passe en courant le matin chercher un goûter ou un yaourt pour la collation "c'est le jour du produit laitier, on avait oublié"!

Je me souviens fort bien de celle de mon enfance, qui n'était pas aux portes de l'école mais bien à quelques pas de chez nous. La patronne était Mme Michaux, dans mon souvenir, elle a des cheveux bruns frisottants, un tablier bleu de ménagère, un bon sourire et de grandes lunettes. (J'ai rencontré il y a peu une Mme Michaux dans le cadre du boulot. Jeune et proprette , elle ne cadrait pas vraiment avec ma "Madamichaux" à moi et devait se demander pourquoi je lui souriais avec nostalgie ...)


Il y a bien sûr aussi l'immonde et inoubliable Miss Pratchett de Roald Dahl, dans "Moi Boy" et le mémorable "coup de la souris"...
Au coin de notre école, l'épicerie s'appelle "Bij Pol" (en flamand dans le texte, "Chez Pol", donc). On y trouve de tout depuis les lacets de chaussures aux gobelets en plastique, des conserves, du fromage râpé, des fruits et légumes... des surgelés pour dépanner les soirs où il est vraiment trop tard, ou une baguette qu'on couvrira de choco à la maison...

Mais on y vend, surtout, DES BONBONS. Des bonbons qu'ils choisissent si soigneusement que ce pourrait être un peu ridicule, si ce n'était pas aussi attendrissant. Pour éviter les discussions sans fin, à chaque passage devant l'épicerie, matin et soir, nous avions décrété le vendredi "Jour des Bonbons" quand Gilles était en classe d'accueil, il y a dix ans (dix ans?!!!). Le temps a passé, le rituel est resté. Je crois bien que les enfants ont appris les jours de la semaine surtout pour savoir combien de temps il fallait encore attendre "jusque vendredi"... "c'est vendredi aujourd'hui?" "euh non, mardi... il reste encore trois jours..."

Chaque vendredi donc, les enfants choisissent donc chacun quatre bonbons, qu'ils posent dans un petit bol en plastique jaune ou orange avant le passage sur la balance et ils ressortent avec leur précieux petit sachet (pourquoi 4? euh... parce que, c'est tout...Bon dans la vie on n'explique pas tout, hein? ) Attention, ça demande parfois discussion, ces quatre bonbons, parce que quatre, en principe, c'est quatre petits... ou deux gros... ou un gros et deux petits... toutes ces mesures étant très relatives, ça entraîne nombre de délicieuses négociations.

Je me souviens que pour fêter les naissances de Romane et Félix, ils ont pu acheter chacun NEUF bonbons, un par mois où on avait attendu le petit dernier. Une permission exceptionnelle qui s'inscrivait bien dans la rayonnante euphorie de ces naissances. :-)

Avec le temps, les épiciers nous connaissent bien, bien entendu. Oh, nous ne sommes pas les seuls! "Monsieur et Madame Pol" comme disent les enfants, tous deux flamands mais parlant français toute la journée avec leurs clients, se font un honneur de connaître tout le quartier, les enfants des trois écoles qui entourent leur épicerie (oui oui, ils ont choisi un coin stratégique!), le personnel de la bibliothèque-en-face, les ouvriers du chantier voisin, les employés de bureau, les ados de l'école secondaire, qui passent chercher qui un sandwich, qui un esquimau glacé,  ou des cigarettes, des bonbons, un kilo de pommes ou une bière fraîche. Autour d'eux dans la grande ville se crée une ambiance de quartier, presque de village.

Madame "Pol", donc, préfère tout de même se faire appeler par son propre prénom de Kristel, mais sourit aux enfants qui ont pris cette habitude. Au moment de la coupe du Monde de foot, elle vendait bien sûr les autocollants à collectionner, mais surtout avait sa propre boîte de cartes à échanger, ce qu'elle faisait les yeux dans les yeux avec chaque enfant intéressé, dans le plus grand sérieux. Elle élève parfois la voix quand il y a trop de désordre et d'agitation mais je l'ai déjà vue aussi fermer les yeux avec un clin d'oeil pour un chapardage de sucette...

Mardi, Mme Pol s'est rendu compte que les sandwiches commandés pour Martin et Romane étaient restés oubliés sur le comptoir... A midi, craignant qu'ils restent sans manger, elle les a confiés à une institutrice de l'école qui passait elle-même se ravitailler. Son attention, sa gentillesse spontanée m'ont touchée.

Quelques heures plus tard, j'ai appris qu'elle était malade. Que la fermeture de l'épicerie cet été ce n'était pas pour aller à la plage mais pour des traitements, pour mener la bataille contre un vilain crabe... Et que derrière son sourire aujourd'hui, de sept heures trente à dix-neuf heures, six jours sur sept, au comptoir de l'épicerie, il y a ce combat qui se poursuit. J'en suis émue bien sûr, attristée et en même temps je reste pleine d'espoir car il est devenu un peu intemporel, ce lieu, pour nous. Une institution, un pilier de notre quotidien, en quelque sorte. Et je n'imagine pas que Félix -qui a déjà tout compris et, quand on passe devant Bij Pol, répète déjà, plein d'espoir "Bom'bon? Bom'bon?"- arpente l'année prochaine les trottoirs de l'école sans ce petit rituel du vendredi...

Héhé... demain c'est justement vendredi, hein? Alors on passera chez Pol, c'est sûr. Et on essayera d'avoir le coeur moins serré parce qu'on croisera les doigts.
Que ce vendredi vous soit doux !

27 octobre 2010

Balade dans la ville

Accueillir les copains. Dire oui. Partir en balade dans la ville, avec deux poussettes, trois vélos. Croiser des regards amusés. D'autres franchement réprobateurs. Laisser glisser...
Poser un regard plein de tendresse sur Blanche et Félix, les presque jumeaux, qui deviennent copains...
Me sentir toute émue d'entendre le copain de Martin me demander si on est vraiment riches? en voyant les vélos alignés dans le garage... Me dire que oui, sans doute... et riches de tant de choses. Me sentir du coup pleine de gratitude...

20 octobre 2010

Danse du mercredi

Félix est rentré. Il profite de la maison, de ses frères, de sa soeur. 
Les grands vivent leur vie. Chacun ses projets.  Quand l'un rentre, l'autre repart.
Chez sa marraine. A la piscine. Chez un copain. Etc...
Ceux qui restent profitent, dedans, de l'espace laissé par l'autre sorti goûter l'air du dehors.
On prend du temps pour les devoirs, dans la détente pour une fois.
Version latine, "dialoog" en néerlandais, première dictée de mots. Un peu de tout...
Mais pour chacun la même motivation, le même plaisir d'apprendre...
Douce ambiance.
Ils me posent les devinettes d'Astrapi.
Ils me parlent de leurs projets, de leurs envies
Je m'inquiète parfois, mais pas trop. J'essaie de les soutenir. 
J'accepte de jouer dans leur jeu, quand c'est possible et qu'ils me le demandent. 
Drapeau réalisé avec le logo de la commune d'Ixelles pour que G. puisse aller jouer au supporter de son équipe de foot (il a bon coeur, mon p'tit gars qui avait les larmes qui perlaient hier en m'expliquant qu'il n'était pas sélectionné pour ce match..) 
Vous pouvez voir le logo original ici ... Réalisé en 20 minutes et à main levée je suis plutôt fière de moi... ;-)

Ils sont tous partis à cette heure, à la piscine, à l'entraînement, au match. 
Félix en profite pour prendre un long bain. 
On va se retrouver pour le repas. 
Ils raconteront leurs histoires, les yeux brillants au-dessus de la soupe brûlante... mes grands...

13 octobre 2010

Un mercredi d'octobre






La lumière d'automne sur les routes du Brabant Wallon ce matin, 
en route vers ma promesse n°10 (cfr il y a une semaine).
Les derniers coquelicots au bord d'un chemin.
Après-midi tranquille, paresseuse, malgré le beau soleil.

Le soir est tombé, une bougie est allumée sur la table.
Carottes, poireaux, potiron, une soupe d'automne mijote.
J'écoute d'une oreille les 5h-Cinéma sur le site de Pure Fm.
La vie est douce ...

12 septembre 2010

Dix

J'ai aimé, ce week-end
1. Notre resto, vendredi (je sais je me répète :-)... et en plus Félix a été presqu'exemplaire avec la baby-sitter!
2. Les magnifiques jeux en bois, inspirés du folklore polonais, installés provisoirement au parc du Cinquantenaire
3. La fierté de Félix qui découvre la balançoire, la fierté de Romane qui le tient sur ses genoux

4. Faire les courses chez D*lhaize avec mon nouveau Jamie O. entre les mains pour composer les menus de la semaine, les regards amusés des autres clients, ou les commentaires : "ah, mais je le connais, ..." qui créaient comme une connivence entre nous
5. Prendre le temps de lire le journal... et même quelques magazines de déco, bien confortablement dans le canapé (avec l'impression que cela n m'était plus arrivé depuis un siècle)...
6. Braver la pluie pour aller à la brocante, et dénicher quelques petits tricots en bonne et douce laine pour l'automne de Félix
7. "La plus belle ville du siècle", en Kapla*, construite ce matin par deux jeunes frères urbanistes en pyjama... un brin de nostalgie, aussi, à l'idée que ce sera peut-être bientôt fini, la complicité des frères autour de ce genre de jeux...
8. Aller au marché avec J. (et Félix sur le dos en écharpe), juste pour le plaisir de se balader ensemble, de choisir ensemble de bonnes petites choses pour le déjeuner, discuter et rire en regardant ensemble la ville et les passants...
9. Emmener mes garçons à la piscine, tout près de la maison, dans une ambiance bien plus détendue que la dernière fois.
10. Félix qui joue à faire coucou avec son nouveau bonnet ;-)

Et chez vous, c'était quoi, les bons moments du week-end? 

8 septembre 2010

Tic tac de l'horloge un mercredi


Aujourd'hui ma "matinée" de boulot s'est prolongée jusque 16h.
Aujourd'hui, Romane était heureusement accueillie après l'école par un coeur généreux.
Aujourd'hui, avec un copain, Gilles a traversé la ville en métro et en bus, jusqu'à des quartiers proches de la périphérie (et complètement inconnus de moi) pour aller voir l'entraînement de son équipe favorite. Il avait été chercher renseignements et itinéraire sur Internet... Sa détermination et son assurance m'ont convaincue qu'il se débrouillerait, et donc de le laisser partir... ce qui a été le cas même si, arrivés sur place, tout était déjà fini :-( ... Il est rentré déçu mais surtout fier de sa longue balade et des "aventures" de son trajet !
Aujourd'hui, j'ai passé du temps à préparer pour lui de "beaux" classeurs bien organisés, j'ai sorti la dymo*, on a essayé de bien comprendre ensemble les demandes de matériel de chaque prof. (le plaisir de fouiner dans les papeteries avec le meilleur des prétextes suffirait sans doute à me faire aimer la rentrée... sans doute des p'tits restes de "Moineau la petite libraire", n'est ce pas Clem?) 
Aujourd'hui, on a dîné tard, après le retour du foot de Martin; Félix s'était endormi dans l'écharpe, sur mon dos... La maison était pleine de douceur... tout le monde avait encore envie de profiter et de traîner après le repas, les enfants "redécouvraient" tout à coup les livres loués à la bibliothèque et pour Romane la nécessité de se laver les cheveux...
Aujourd'hui (comme tous les soirs) j'ai eu, quand même, un soupir de soulagement une fois tout le monde au lit.

Aujourd'hui (comme tous ces derniers soirs) j'essaie de me convaincre d'aller dormir tôt pour pouvoir me réveiller demain avant les autres et faire "ce qu'il faudrait" (ranger, ranger, ranger,... du linge, des papiers, la cuisine...) quand tout le monde dort encore... mais chaque matin la chaleur de la couette et des câlins de Félix (qui nous rejoint quasi chaque nuit, le bougre) me fait reporter à plus tard cette "bonne" résolution... ;-)

Allez, encore une vraie journée de boulot demain et vendredi un rythme plus cool, le retour du soleil sur Bruxelles (si j'en crois la météo) et surtout une soirée en amoureux, yess!!
Bonne fin de semaine...

20 juin 2010

Trois jours sans Papa


L'homme sous des cieux plus cléments qu'on retrouvera au petit déj' de mercredi...
En attendant, la course de juin continue... Les jours les plus longs de l'année !
Examens pour le grand, corrections et rangement pour moi, réunion de parents, spectacles de fin d'année, cadeaux à trouver... 
Et essayer de ne pas oublier d'en profiter... cerises aux oreilles ! 
Beau dimanche à vous...

3 juin 2010

Plaisirs de juin


Complicité entre frères / Premier pain maison tout bon tout bio pétri-avec-amour-et-avec-les-enfants / Chemise à fleurs pour mon petit gars / Pistolets à eau / Découvrir que les mains peuvent tout attraper (y compris l'appareil photo)  / le soleil dans la maison, dans des coins où il n'entre qu'en juin/ un bouquin juste pour le plaisir qui m'attend sur la table de nuit....