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31 mars 2012

Les petits pois sont rouges

Un bon titre pour une veille de 1e avril, c'est pas votre avis ? ;-) 
Alors, première réalisation avec mes achats à petits pois... 
un pyjama, prêt juste à temps pour le départ en week-end nuton! 
 Pour tout vous dire, le pyjama en question a été promis à la demoiselle... puis un peu oublié (par moi, mais pas par elle!)... et c'est hier à 19h que ma princesse m'a rappelé la promesse en question !
Qu'à cela ne tienne, l'homme n'était pas là, je pouvais m'offrir une petite soirée couture ... ;-)
Bon je dois bien reconnaître que ça a été un peu plus compliqué que prévu. 
Un coup de ciseau malencontreux m'a par exemple imposé de transformer l'encolure arrondie prévue en encolure carrée (hum hum)... 
et à 23h passées, pour la couturière balbutiante que je suis, essayer de comprendre les tutos pour "poser un biais dans un angle"... 
euh, ça le fait moyen!
(Il ne faudra donc pas regarder les finitions de trop près... mais une promesse est une promesse...!)
Et ce matin la miss était toute heureuse de virevolter dans ces petits pois avant que je glisse le pyjama tout neuf dans sa valise...
Et à part ça, les nouvelles du front : 
-les enfants sont en vacances et moi presque aussi... c'est dingue comme les semaines filent, il me semble qu'on vient à peine de rentrer du ski 
- miracle du scoutisme, nous sommes pour 36h parents d'un enfant unique... j'ai bien envie de convaincre l'homme de se faire une petite virée balade/shopping à Anvers malgré le ciel gris !
-  je me suis lancée sans filet ni patron dans la confection d'une robe blanche pour Romane pour les cérémonies à venir, mais là je coince un peu, je crois que je vais devoir  faire appel à une couturière plus expérimentée pour sauver l'affaire
- dans deux jours mon frère rentre de Chicago où il vit depuis 15 ans pour ses premières vacances en Belgique depuis 3 ans... je vais rencontrer pour la 1e fois mon neveu né deux mois avant Félix
- à la faveur de l'annulation en dernière minute de deux rv professionnels hier matin, j'ai été jusque chez Stragier... y'a moyen de se ruiner là dedans ! et les vendeurs sont sérieux comme des papes... une ambiance hors du temps. 
- il faut absolument que je range ma petite armoire couture... déjà !!
(et aussi que je m'attaque au(x) panier(s) de linge sale, dix jours sans machine à laver pour cause de panne, ça laisse des traces!
  
Allez, bon week-end à vous !

21 janvier 2012

T'étais où ?

A la manière de Madame Chez Lulu, après une semaine chargée...
J'étais là, pas très loin... Sur mon vélo dans le vent et la pluie. En pleine course-relais avec l'homme de la maison, réunions le soir pour moi lundi, mardi, jeudi, pour lui mercredi et vendredi :-( Dans des salles d'attente, chez le médecin puis au service radiologie avec Gilles pour une radio de la clavicule (crainte qu'elle soit fissurée après une chute le week-end dernier, mais heureusement rien de grave pour finir, ouf). La tête dans le frigo à chercher des idées de menus sympas et vite prêts. Au boulot, à expliquer à deux petites soeurs, de 7 et 8 ans, que leur maman dort dans la rue, après avoir connu tant de drames et de galères, et pour finir perdu son logement : leurs larmes qui coulent alors qu'elles regardent la nuit qui tombe et la pluie qui bat les carreaux, le coup de fil passé avec les enfants à cette maman, sa voix à elle qui s'étrangle quand sa fille lui demande, la voix pleine de sanglots "mais tu dors où?"... et sa réponse "je ne dors plus, je ne dors pas"... l'impuissance qui déchire et le coeur qui explose... J'étais à tenter, là-bas, de rayer des lignes sur la liste des choses à faire (mais la liste s'allonge au fur et à mesure...) J'étais dans le divan avec Félix sur mes genoux à lui lire Popi ou Mimi. Larmes aux yeux, à 21h sur les rails du métro (!) pour récupérer papiers d'identité et cartes de sécurité sociale de toute la famille - faudra que je vous raconte ça à l'occasion. Et quelques minutes plus tard, dans le métro suivant, avec un sourire banane, après une course poursuite improbable de deux étudiants qui m'ont rendu l'autre moitié de mes papiers que je croyais perdue à jamais. J'étais au téléphone à organiser la participation de mes deux grands à la prochaine Zinneke Parade, chouette ! Avec Romane à découper et bricoler les cartons d'invitation à son anniversaire. J'étais, en coup de vent, dans les magasins en soldes, à essayer "d'être raisonnable", c'est à dire à la fois de ne plus rien acheter pour Romane dont les tiroirs débordent (mais les tentations sont quand même drôlement plus grandes pour une fille, c'est pas votre avis?), ni de loucher sur la nouvelle collection...  J'étais au supermarché avec Félix poussant son ours dans sa mini-poussette, comme un rayon de soleil décrochant des sourires fiers et irrésistibles à tous les clients croisés. J'étais à la sortie de l'école pour récupérer Romane et une de ses copines chéries -la nièce de Miss Belgique, excusez du peu ;-)- qui venait dormir pour la première fois à la maison. Dans les rayons de la bouquinerie à la recherche d'Anna Karénine, que j'ai très envie de lire après avoir écouté ça sur ses conseils. La tête levée à scruter le ciel en espérant une éclaircie. A rêver à l'été, à l'Italie : on retournera une semaine à la rivière, yes! J'étais là, samedi matin à 6h45, à prendre un premier café à la table de la cuisine, après un réveil matinal de Monsieur F.
Ah, que le week-end soit doux... !

11 octobre 2011

De saison

J'aime l'automne brumes et pommes, châtaignes et noix. J'aime moins l'automne lassitude, l'automne des virus...
Retour de crèche difficile pour Félix hier, pâlot et grincheux, incapable de quitter Maman fût ce pour 5 minutes, pour le temps d'une demi-vaisselle ou d'un coup de mains aux devoirs des grands; et à 21h c'était clair : 39,5°... il n'y aura pas de crèche aujourd'hui.
En regardant ses yeux larmoyants, en écoutant son petit souffle bien trop rapide, j'aimerais blanchir les pages de l'agenda, laisser là où elle est la vie extérieure, envelopper mon petit de mes bras, le garder dans ce cocon en chuchotant que cela va passer, jusqu'à ce que les joues redeviennent roses et que l'envie de jouer et de faire des bêtises soit de nouveau la plus forte !
Mais les obligations sont là et le boulot m'attend...
Alors ce petit billet est l'occasion d'un coup de coeur pour notre super crèche, celle où ont été accueillis nos quatre enfants, qui en plus de leur offrir un accueil formidable et enthousiaste, organise un système de garde d'enfants malades à domicile. Des puéricultrices qui partagent leur temps de travail entre le groupe à la crèche et des gardes des petits malades. Que les enfants (et les parents) connaissent et aiment déjà! Et qui, lorsqu'il n'y a pas de malades, renforcent l'équipe en place pour encadrer le groupe.
Alors hier à 21h15 j'ai laissé un message sur le répondeur de la crèche, et ce matin à 7h20 une des accueillantes me rappelait pour me dire qu'ils m'envoyaient A., une douce et dynamique jeune femme que Félix aime beaucoup, qui encadrait les enfants au jardin quand j'ai été chercher Félix hier, de 9h30 à 16h30. Si Félix est encore malade jeudi (demain je suis en congé, thanks God), alors je peux même choisir mon horaire... Dans 10 minutes elle sera là, et je pourrai partir bosser, le coeur un peu lourd mais en toute confiance...
Un système génial, à mon avis, même si je me souviens que lorsque nous avons inscrit Gilles, alors qu'il n'avait encore que la taille d'une crevette dans mon ventre, cela m'avait laissé tout à fait indifférente...
et vous, vous vous débrouillez comment quand vos p'tits loups sont malades? 

14 août 2011

Blue sunday

vue depuis la fenêtre de la cuisine de notre maison de vacances, vers 20h...
Je l'avais senti monter dans les derniers jours de nos vacances. De plus en plus, mon coeur se serrait à la vue des alentours, des premières étoiles du soir, du bleu pur du ciel du matin, ou de la grande table dressée ... l'appréhension du retour, de la rentrée... comme une forme de nostalgie avant même d'avoir quitté ce paradis...
et en effet aujourd'hui j'ai du mal à surfer sur la vague des vacances...
Le couvercle de nuages gris sur Bruxelles, la manque de lumière, la maison qui me paraît si petite et bordélique après tous ces grands espaces... la buanderie qui ressemble à un champ de bataille (les sacs des camps de G. et R. avaient été laissés "en l'état" à notre départ)... la crainte de manquer d'énergie pour faire face, s'occuper des enfants/des repas/ des lessives/ réfléchir aux futurs travaux, le boulot qui reprend après demain, "faire ce qu'il faut"... tout ceci me rend inutilement stressée et agressive avec ceux qui m'entourent...
(l'homme l'a bien compris et a emmené la bande faire un tour... merci à lui...)
Allez... un grand soupir... prendre un peu soin de soi, bain moussant et bon bouquin, maybe?
puis j'essaierai de donner un p'tit coup de collier pour ranger un peu la maison et la rendre plus accueillante...
et vous, vous survivez comment au retour de vacances? 

25 septembre 2010

Petits bruits dans la nuit


La pluie bat les carreaux. Félix dort près de moi (depuis combien de temps? je ne sais plus). Le réveil affiche 2h23.
Dans un demi-sommeil, je sens ses petits pieds brûlants sur moi.
Une grosse quinte de toux, plus sèche que les précédentes. Félix est réveillé. Il ne pleure pas mais je vois ses yeux qui scrutent l'obscurité; ils trouvent les miens. Je suis complètement réveillée maintenant.
Chut. Doucement. Ne pas réveiller J. ni Romane qui dort à côté, porte ouverte, baignée de douce lumière rose.  La lampe champignon est restée allumée.
Lumière vive et un peu aveuglante de la salle de bains. Ronronnement du chauffage d'appoint. Quelques secondes à peine avant le tintement du thermomètre : 39°6. La pluie redouble. Premier suppo de Doliprane pour M. Félix, tout calme. Son linge est un peu mouillé, je le change complètement. Chemisette en coton doux, pantalon de pyjama, petit gilet de laine rouge.
Lumière plus douce de la cuisine. Je fais chauffer de l'eau pour un thé, la bouilloire siffle doucement.
Comme si tout était prévu, la couverture en laine si douce achetée à Noël, les petites bottes-au-point-mousse-moutarde, qu'il n'a plus mises depuis des mois, sont là et semblent m'attendre. J'emmitoufle dans la laine mon petit malade.
Il transpire mais se rafraîchit un peu. Il se frotte sur moi pour demander à téter. Petit à petit, sa respiration saccadée s'apaise. Il s'endort.
Je pense aux autres mamans, debout à cette heure avec un tout-petit, qui comme moi regardent la nuit par la fenêtre. Leur présence invisible me réconforte un peu. Mes soeurs.
Ma tasse à thé est vide et j'hésite à prendre un carré de chocolat aux noisettes. 
Il ne pleut plus. Il est 3h49.



Edit samedi soirFélix a passé un bon samedi-câliné-bien-au-chaud... Toux et nez qui coule loin d'être sous contrôle mais plus de fièvre ce soir. Un peu d'appréhension de ma part pour cette nuit... (J. n'est pas là ET je babysit' jusque 2h ma nièce de 2 mois... )
Dimanche matin : baby-sit ok mais nuit pas top... il est remonté à 40°... visite chez le pédiatre demain s'impose...

5 septembre 2010

Premier week-end de septembre


C'est dimanche soir...
Demain commencera la première "vraie" semaine de la rentrée. Semaine de vrai boulot pour moi - et pour mon homme, cela va sans dire. Semaine complète d'école et de crèche pour les p'tits loups.

C'est dimanche soir entre soulagement et découragement, entre organisation et lâcher-prise...

C'était un beau week-end.

Pas sans renoncements -alors que brille la fête dont on entendrait presque la musique, les amis rassemblés au milieu desquels on voudrait être... mais non car trop compliqué, trop fatigant, trop loin... j'aimerais penser de moi que je suis plus cigale que fourmi, mais rien n'est moins vrai,  je le crains...-,
pas sans petits grincements -avec l'homme, avec les enfants. Avec ces étincelles toujours injustes car celui "qui prend" reçoit une somme d'énervement dont il n'est que très partiellement responsable.

Mais oui, un beau week-end.

Ignorer les nuages menaçants et être toute une bande d'enfants et de parents assis dans l'herbe du parc du quartier, autour d'une tarte et d'une montagne de tartines au choco, pour le "goûter du vendredi".
De chouettes trouvailles en brocante, sous le soleil. Les meilleurs samedi et dimanche matin, pour moi !
La lumière qui déferle à nouveau dans la cuisine après que l'homme ait joué au coiffeur de l'abricotier et scié deux ou trois branches envahissantes. Comme si on avait ouvert les rideaux...
Les premiers matches de foot de mes gaillards. Leur enthousiasme, leur motivation, leur fierté de faire partie de l'équipe.
Les cousins, grands ou petits,  qu'on retrouve avec plaisir, les uns samedi, les autres dimanche. Une famille accueillante, vivante et joyeuse. C'est déjà tellement!
Des chouettes moments de jeux, seule ou entre copines, pour Romane. Les P*t-shop et les petits poneys ensemble en classe sous l'oeil attentif et sévère de la maîtresse-Cheval de B*rbie (à lunettes of course), vous auriez du voir ça. :-)
Félix, qui grandit et qui reste mon bébé. Le bonheur de l'avoir là. Sa tête chauve endormie dans mes bras. Ou de l'autre bout de la pièce son sourire et son regard qui cherchent les miens... bonheur qui parfois serre le coeur et fait perler une larme au coin des yeux.

Le soleil, la douceur. La lumière de septembre, si belle, et déjà si différente de celle de l'été.

Allez... on va y arriver, hein?
Bonne et douce semaine à  vous. 

30 août 2010

Avant la rentrée


Aujourd'hui, des bons moments :
* retrouver Gilles épuisé et euphorique après son aventure américaine...
* aller avec Romane acheter "le" cartable pour la rentrée en "1e année" (CP), finalement un cartable tout classique dans une grande papeterie, après avoir écumé en vain boutiquettes et brocantes à la recherche "du" cartable joli-pratique-pastropcher-solide etc. Et elle était si fière... et si joyeuse... que cela a fait sourire bien des passants qui l'ont croisée, le fameux cartable sur le dos. Sur le ton de la confidence elle m'a chuchoté que c'est ce cartable-là qu'elle avait vu dans ses rêves :-)
* croiser par hasard à la piscine une amie de l'école primaire qui a reconnu Romane -qu'elle n'avait jamais vue- comme ma fille avant même de m'apercevoir. Elle a abordé Romane en lui demandant "ta maman ne s'appelle pas Cécile, par hasard?"... (cela m'a d'autant plus touchée qu'on dit souvent que Romane ressemble à son père)...
* admirer mes achats à la brocante d'hier (brocante du quartier de "Fort Jaco", à Uccle, le dernier dimanche d'août, ma préférée je crois...), deux paires de "nouvelles" chaussures pour moi, de beaux vêtements pour Romane, un siège-auto pour Félix, des lampes, ...

Aujourd'hui, de moins bons moments :
* me sentir submergée par la vague galopante de désordre dans la maison malgré mes efforts pour l'endiguer. Paniers de linge à-plier/à-ranger/à-repasser/à-laver qui semblent faire des petits durant la nuit, achats pour la rentrée, valises pas encore défaites qui viennent prendre la place de celles qu'on avait enfin réussi à ranger...
* faire une sortie piscine plus pour meubler une énième après-midi pluvieuse que par réel enthousiasme... et se confronter à toutes les petites frustrations qui font le piment de ce genre de sorties familiales, du manque de places de parking à celui de petite monnaie pour les casiers, du sac de piscine oublié à l'inconfort des cabines trop étroites... le sommet a été atteint quand j'ai dû chercher pendant 10 bonnes minutes, en bikini et en grelottant, la clé d'un des dits-casiers, pendant que les grands étaient déjà partis patauger et que Félix hurlait sur la serviette déposée à même le sol... j'ai finalement retrouvé la clé glissée DANS le bonnet de piscine de Félix ! (ne me demandez pas comment elle est arrivée-là, je n'en ai aucune idée...)
* prendre conscience que, dans ce genre de journée où il est "mis à la sauce des grands", je mène mon bébé à contre-temps, et qu'il ne dort ni ne mange ni n'est couvert ni "comme il devrait" ni même un minimum "acceptable"... bon il se rattrape en "tétées à la demande" et micro-siestes parci parlà comme un tout-petit mais je m'en veux...
* essayer malgré ma fatigue et mon envie d'avoir la paix à notre retour de contenter tout le monde, et, tout en cuisinant, superviser Romane qui colle soigneusement des étiquettes sur chacun de ses crayons neufs, admirer Gilles dans sa nouvelle tenue de foot, sortir les ustensiles de cuisine comme jouets pour Félix qui commence à dédaigner ses hochets mais se passionne pour le presse-ail et les cuillers en bois ;-)... et puis au final comme je n'ai PAS trente paires de bras, me résigner à jeter la sauce à spaghettis brûlée ... et inviter toute la troupe pour un bon bolo dans une brasserie du quartier... (bon je vais devoir créer une catégorie de moins-bons-moments-qui-se-transforment-en-bons, peut-être? ...!)

Et chez vous? Vous survivez comment au stress d'avant la rentrée?

26 août 2010

Avec Félix :-)


Une semaine de premières fois pour Félix...
Première fois hier matin qu'il a pleuré en arrivant à la crèche,  luttant des bras et des jambes pour revenir dans mes bras, depuis les bras de la puéricultrice à qui je le confiais, ...
Cette image m'a poursuivie toute la journée et j'étais pressée de le retrouver... des retrouvailles si douces...
Je sais que c'est-normal-bien-sûr... et je suis déjà passée par là avec les grands... mais rien à faire, mon coeur est devenu tout mou (comme dirait Mme Opio)...
Premières bêtises, hier au dîner, casser une assiette en la jetant par terre, renverser la bouteille d'eau sur le sol et un sourire super fier de lui!
Première fois cette nuit et ce matin que Monsieur fait grimper le thermomètre- oui oui neuf mois et déjà sept dents sans une poussée de fièvre, le p'tit gars semble plutôt solide... :-)
38°, un nez bouché, rien de grave, juste le prétexte pour faire la crèche buissonnière et se faire cajoler... Il a l'air vraiment malade hein? Il fait pitié le pauvre... :-)
Allez on va dire que ça nous a fait du bien à tous les deux ! (mais bon, pas tous les jours, ok Félix?!)

9 juillet 2010

Une semaine de "vacances"

Après une grosse semaine de boulot la semaine dernière, de lundi à vendredi cinq journées bien pleines et actives (et j'avoue que j'ai adoré me sentir à nouveau "dans le coup" là-bas...), mon statut de mi-temps m'accordait donc une semaine de "récupération"... Une semaine où je n'avais rien planifié pour les enfants, demandé "congé" pour Félix de la crèche, envie de leur accorder le temps de souffler, d'apprivoiser l'été et la liberté des vacances...  J'avais juste "réservé" la possibilité pour nous d'aller prendre l'air de la campagne, à W. ...
Et puis j'ai changé d'avis... Plus le courage de tout déménager pour aller seule avec les enfants là-bas, sans lave vaisselle ni connexion Internet,...  On est donc resté à Bruxelles, plus près des copains, plus près d'un Papa aussi pour qui c'était impossible de quitter le boulot...
Depuis lundi on passe donc nos journées ensemble, rythme très vacances pour eux, entre traîner en pyjama, installer la tente pour dormir au jardin, bricoler  les déguisements pour le camp, partir à la piscine ou à la bibliothèque... On est allés voir le passage du Tour de France à Bruxelles, on a passé une journée dans un parc de loisirs, invité des copains à manger, à regarder le foot, à dormir...  Romane profite des copines et passe ses journées (et parfois nuits) à l'extérieur en revenant à peine se poser à la maison... 


Le bonheur comme prévu donc, ou presque... à quelques détails près, disons...
- J. au boulot de 8 à 21h tous les jours (qui rentre, mange, regarde le match et puis re-bosse jusque minuit), 
- la vitesse incroyable à laquelle le désordre s'installe dans la maison (qui n'a d'égale que celle à laquelle le frigo et le plat à fruits se vident, je ne sais pourquoi ces phénomènes semblent inexplicablement liés? - et j'ai aussi remarqué quelque chose du côté du panier à linge, je crois? ), 
- Félix qui trouve difficilement le sommeil ces jours-ci (la chaleur? les angoisses de séparation des huit mois qui approchent? le syndrome-du-bébé-trop-gâté? un peu les trois? ...) 
- un cauchemar qui a duré pour moi sous la forme de visites répétées chez le dentiste (bon, pour résumer la situation : j'ai une hantise du dentiste qui date de mon enfance et qui m'amène à retarder au maximum- de manière totalement irrationnelle et absurde, je sais :-( -, toute visite... quand je dis au maximum, c'est au maximum, hein, même quand je commence à avoir mal je fais semblant de croire que les soucis disparaîtront tout seuls... bref... dans ce cas la dilettante m'avait suggéré sa dentiste, jeune douce et charmante, pour me soulager d'une douleur que je ne parvenais plus à ignorer... le souci est que j'ai débarqué chez elle à la veille de ses vacances, et qu'elle m'a convaincue de ne pas attendre son retour pour terminer les soins... elle m'a donc envoyé chez... son PERE, beaucoup moins jeune, doux et charmant pour le coup... celui-ci a une gestion d'agenda plutôt originale, perpétuellement en retard, et en une semaine -l'estomac toujours noué, ça ne passe pas eh non- j'ai eu trois rendez-vous pour "terminer" les soins qu'il devait à priori terminer en une séance...) 
- la nécessité de résister à mes envies de faire des p'tites folies... mon "budget-soldes" - et même au-delà, malheureusement- a fondu comme neige au soleil entre achats nécessaires pour les uns et craquages pour des petites affaires "pas vraiment nécessaires mais trop mignonnes" pour les autres... Pff je suis un vrai panier percé... et j'ai des envies d'achats qui me démangent ! 
- et alors que je voudrais tant rester zen et profiter tout simplement, l'énervement qui me gagne trop souvent...
Allez, ce soir c'est le week-end, hein?
Et c'est si bon d'avoir un vrai été ensoleillé et chaud...

25 mai 2010

Télévision

Quelque chose d'important est en train de changer chez nous... Et même c'est fait, on a franchi le Rubicon : dans quelques jours, on aura la télé...
Depuis presque treize ans que nous vivons ensemble, cette petite lucarne ne s'était pas fait de place dans notre "chez nous"... D'abord par manque d'espace, tout simplement, dans notre premier et minuscule appartement... Ensuite parce qu'elle ne nous manquait pas...
Les enfants sont arrivés et je me souviens qu'on s'était dit que la pression de leur part serait vite trop forte pour qu'on puisse résister. Et puis en fait, non. Ca ne s'est pas passé comme on le pensait.
Sur l'écran de l'ordi ils pouvaient regarder le petit DVD qui fait du bien, parfois, en fin de journée...
Et pour le reste, on était heureux de les voir surtout passer du temps à jouer, à lire et aimer ça. De choisir aussi, comme parents, ce qu'ils regardent. De les préserver de la pub...
En grandissant les garçons ont découvert les possibilités d'Internet (sous contrôle bien sûr), et se sont fait offrir des petites consoles de jeu. On a instauré des règles limitatives pour les temps "d'écrans", qu'ils connaissent bien et respectent. Quand St Nicolas a amené la W*i, moins d'un mois après la naissance de Félix, on a accepté la "vieille" télé d'un généreux donateur, comme "moniteur" pour la console.

Et là voilà... pression de notre presqu'ado qui rentre dans le secondaire et commence à se plaindre d'être un "extraterrestre" pour certaines discussions entre copains, pression de la Coupe du monde de foot pour mes fans, offre imbattable de notre fournisseur internet... et ça y est. Dans quelques jours, chez nous, "les écrans", ce sera aussi 70 chaînes de télé...
Ce soir cela me rend toute morose. L'impression d'une page qui se tourne.
Oui j'étais fière, un peu bêtement, qu'on vive sans. Ce sentiment d'être un peu exceptionnels me plaisait bien, soyons honnêtes.
Oui sans doute ce n'était pas vraiment tenable, sans télé, avec un ado (et bientôt plusieurs ...gloups!)
Mais sans vouloir paraître prétentieuse, la télé, les émissions que j'en entr'aperçois par ci par là, elle m'apparaît souvent choquante, vulgaire, cynique...  Mon envie, comme mère, de les protéger de ça elle reste bien présente... pour mes petits et même pour mes grands! Alors oui ce soir j'ai un peu peur...
Peur que la vie de famille se rythme sur la télé, des émissions politiques pour mon homme à l'émission-favorite-qu-on-ne-peut-absolument-pas-rater qu'ils auront chacun. Peur que notre quotidien soit envahi. Peur qu'il soit beaucoup plus difficile de résister quand ce sera là à portée de main... un peu comme le sachet de chips ou la plaque de chocolat à laquelle il est plus facile de résister au supermarché que dans le placard quand on a un coup de mou...

Oui je dramatise sans doute un peu, j'admets. Mais je me soigne...
Je me dis que je peux sans doute "nous" faire confiance, pour qu'elle soit utilisée au mieux, et non au pire... Confiance dans la force des digues qu'on a déjà pu construire comme parents, autour d'eux mais aussi et d'abord en eux, pour qu'ils ne se laissent pas déborder ou envahir...


Je repense à cette phrase, griffonnée dans le carnet de citations que je baladais partout, étudiante, et à laquelle j'ai si souvent repensé depuis que trois petits gars et une petite princesse ont fait de moi leur maman :  
"En ce qui concerne un petit enfant aussi précieux et aussi adoré que M., on aimerait bien avoir le don d'arrêter le vent et le froid et d'empêcher l'arrivée de la nuit, et pourtant on sait parfaitement qu'il est bien qu'on n'en soit pas capable ; car le vent, le froid et la nuit eux-mêmes ont une fonction à remplir au service de la vie, et ils ont leur utilité, de sorte que, si on avait ce pouvoir, on ferait du mal à ceux qu'on aime" (Karen Blixen, Lettres d'Afrique)

7 mai 2010

Vivre!

Une semaine marathon qui s'achève.
Organisation, un maître mot.
Penser à demain, à dans deux heures, à dans une heure. Avoir en tête en permanence les grandes lignes des six "agendas", pour repérer les incohérence ou les "trous", et trouver des solutions. Apprendre à être ordonné. Leur apprendre, aussi, si possible.
Lister. Planifier...

Pourtant... je voudrais lever le nez et prendre le temps de respirer les parfums qui flottent dans l'air. D'admirer les petits riens qui font la beauté de nos jours. D'écouter avec les oreilles et le coeur les bruits de la ville, le chant des oiseaux, leurs petites histoires d'école, les babillages chantants de Félix. De savourer le plaisir d'être ensemble et la saveur des bons p'tits plats. De vibrer avec leurs émotions d'enfant, intenses et pleines, simples et compliquées à la fois.


Ne pas oublier de vivre. Etre témoin et passeur de ça aussi... de ça d'abord. De ça surtout...
Apprendre le nom des arbres ou les tables de multiplication ? Regarder la télé ou la nuit étoilée ? ("C'est un Papa")  


Allez, le week-end arrive... pourvu qu'il nous réserve un coin de ciel bleu...

3 mai 2010

Super-Mauvaise-Humeur

Pfff les pré-ados qui râlent pour un oui ou pour un non et n'arrivent plus à s'arrêter, vous connaissez?
Y'en a un par ici, je le crains...
Portrait de sa mère par l'artiste :
Evidemment avec pour mère une sorcière pareille qui dit gnagnagna sans arrêt... On le comprend, le pauvre... ;-)
Note sur la santé des troupes : ouf les trois malades ont ressuscité et les garçons (y compris Félix) ont résisté, yes! Resto au programme le week-end prochain...

1 mai 2010

Je hais les microoobes !

Ce soir, je devais être au resto avec mon Namoureux pour mon Naniversaire.
Ce soir, tous nos enfants étaient casés (oui, oui, les quatre!), le resto réservé, tout organisé.
Mais au menu de ce soir, il y aura une biscotte, un thé léger, un verre d'eau pétillante à petites gorgées.
Après Romane hier et cette nuit (nuit d'enfer, soit dit en passant), c'est nos tubes digestifs à nous, les Zamoureux qui sont squattés.
C'est pas juuuste !!
et que personne n'ose dire que je paie mon coup de bol d'hier ou je lui envoie les microbes en express... :-(